Ce runabout a vu le jour à la fin des années 50 dans les ateliers de la SNECAM, société de tôlerie et de chaudronnerie d'aviation. Les locaux étaient implantés dans la Marne, à Pontfaverger, avec une station d'essai dans la rade de Villefranche sur Mer.
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La coque a été conçue sur les plans de Maurice Amiet, architecte naval de Nice qui a opté pour une réalisation en alliage léger, ce qui posait des problèmes très différents des traditionnelles constructions en bois.
Elle a été réalisée en tôles d'alliages d'aluminium des types AG3 et AG5, ces matériaux présentant plusieurs intérêts : leur légèreté, qui représente un gain de poids de 50 % par rapport à l'acier, donc un rapport poids/puissance favorable et la résistance à la corrosion.
Les techniques de construction peuvent s'apparenter à celles d'un avion : les épaisseurs des tôles varient entre 20/10e et 25/10e sont formées au moyen d'outillages et de formes spécialement réalisées pour chaque pièce, pour épouser le profil de la partie à assembler. Toutes ces parties sont assemblées sur une maquette dite d'assemblage qui représente fidèlement l'ensemble de la coque.
Les tôles sont rivetées et soudées sous atmosplère d'argon. (environ 4 à 5000 rivets par bateau). Les longerons et nervures internes sont semblables à ceux d'un fuselage d'avion, cette structure confère au bateau une solidité à toute épreuve.
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Les deux photos ci-dessus proviennent de Marc S., propriétaire de 2 runabouts, dont celui de droite - à gauche, le prototype...
Ses caractéristiques : longueur 4,40 m, largeur 1,55 m - poids 350 kg
Lorsque le bateau est ponté à l'arrière, on peut y disposer un bain de soleil... les peintures sont réalisées par le carrossier Henri Chapron ainsi que la sellerie à la fois confortable et luxueuse.
Deux modèles sont proposés : type "de luxe" à moteur Simca Flash 50 CV, et type "standard" à moteur Penta de 65 CV
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Ce runabout pouvait atteindre 60 km à l'heure pour une consommation de 8 à 10 l/heure et étit capable de tirer jusqu'à 4 skieurs (photo ci-dessous). Prix en 1959 : 1 180 000 francs | Tarpon standard à moteur Volvo Penta de 65 cv imprimant une vitesse de 65 km/h. Ce modèle était conçu pour les professionnels, le ski nautique, la pêche |
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Ces bateaux étaient distribués dans les concessions et agences situées dans le Sud de la France à Monaco, Marseille, Saint Tropez et en région parisienne à Villennes (Seine et Oise) | ![]() |
Leur excellente performance ont permis aux runabouts Tarpon de s'illustrer en course dans la catégorie Runabout européen, classe 02 Tourisme.
En 1959, deux équipages Poirier/Bloch et Robin/Boldrini étaient engagés aux 6 h de Paris se plaçant respectivement à la 1ère et 2ème place de cette catégorie.
Au Vème Grand Prix de Monaco, c'est Boldrini qui s'est imposé à la première place.
Boldrini, vainqueur du Vème Grand Prix Motonautique de Monaco
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